La contribution de Beeway à la décarbonation est évaluée en considérant que chaque véhicule Beeway permet d’éviter un véhicule Diesel. On compare donc les émissions d’un VUL Diesel à celle d’un Beeway pour déterminer l’économie réalisée.
Véhicule Diesel
Aujourd’hui la plupart des véhicules utilitaires sont à motorisation thermique Diesel.
La plupart des constructeurs de VUL Diesel annoncent des émissions de l’ordre de 200 g CO2 / km ce qui conduit à l’émission annuelle suivante :
Roulage quotidien | Jours d’utilisation | Roulage annuel | Emission C02 |
100 | 250 | 25 000 | 5 t |
200 | 250 | 50 000 | 10 t |
300 | 250 | 75 000 | 15 t |
Beeway à batteries
L’électricité produite en France génère environ 60 kg CO2/MWh. Cette valeur peut être réduite si l’électricité provient d’une source renouvelable ou accrue dans des pays utilisant beaucoup d’énergie fossile pour leur production électrique (e.g. 416 kg CO2/MWh aux Etats-Unis).
En considérant un roulage quotidien de 100 km par jour, un VUL peut être remplacé par un véhicule à batteries (au-delà de 200km quotidiens, une version hydrogène sera préférée). Ces 100 km quotidiens amènent à 25 000 km par an à raison de 250 jours d’utilisation.
Un véhicule tel qu’un Beeway consomme entre 20 et 30 kWh aux 100 km selon le poids transporté et le profil de la route voire de la conduite. En considérant une moyenne de 25 kWh aux 100 km, le kilométrage annuel de 25 000 km nécessite donc 6.25 MWh.
L’électricité produite en France génère environ 60 kg CO2/MWh. La consommation annuelle du VUL de 6.25 MWh génèrera donc 375 kg CO2 par an.
Remplacer un utilitaire Diesel émettant 5t CO2/an par un Beeway à batteries permet
4.625 t CO2 d’économie annuelle en faisant 25 000 km/an.
Beeway Hydrogène
Lorsque le roulage est trop important, un véhicule à batteries n’est plus satisfaisant à moins de se permettre des dizaines de minutes de recharge voire des heures durant la journée. On considèrera donc ici un roulage quotidien de 300 km soit 75 000 km annuels à raison de 250 j par an de service.
Ce kilométrage requiert 18.75 MWh par an, en considérant une consommation moyenne de 25 kWh aux 100 km.
Sachant qu’1 kg d’hydrogène permet de produire 16 kWh, il faut 1 172 kg d’hydrogène par an.
Si l’hydrogène est vert (produit par électrolyse avec de l’électricité issue d’EnR), chaque kilogramme d’hydrogène nécessite 1.59 kg CO2 soit 1 863 kg CO2 pour couvrir la mobilité d’une année.
Un véhicule Beeway hydrogène permet d’économiser :
13 tCO2 par an en faisant 75 000 km/an
A noter que l’évaluation pour l’hydrogène vert ci-dessus est faite selon le mix EnR national en 2021. Si l’hydrogène est issue d’une électricité directement issue d’éolien, 1 kg d’hydrogène nécessite 0.7 kg CO2 voire seulement 0.45 kg CO2 en cas d’une source hydraulique.
Pour aller plus loin
Les calculs ci-dessus sont réalisés avec les données collectées par l’ADEME et mises à disposition sur son site de bilan GES. Ils ne couvrent que la phase de roulage du véhicule.
L’ADEME propose aussi des données qui intègrent les phases en amont du roulage à savoir la fabrication du véhicule et la fabrication du carburant amortis sur la durée de vie du véhicule (allez voir par ici). Toutefois le cas du VUL électrique à batteries n’est pas traité.
Bien que le VUL électrique à batteries ne soit pas traité, on pourra se rapprocher d’une voiture particulière électrique évaluée à 100 gCO2/km. Ainsi les 25 000 km annuels conduisent à 2 500 kgCO2.
Un VUL Diesel est jaugé à 826 gCO2/km soit 20 650 kgCO2 pour 25 000 km.
En considérant toutes les phases amont,
un Beeway à batteries permet d’éviter 18 tCO2 par an.
Avec ces modes de calcul, le bilan d’un VUL Hydrogène est de 90 gCO2/km soit 6 750 kgCO2 pour 75000 km qui nécessiteront 62 tCO2,
un Beeway hydrogène permet d’éviter 55 tCO2 par an.
Conclusion
Que votre véhicule Beeway soit à batterie ou à hydrogène, il permet des économies substantielles d’émission de CO2 ; la décarbonation des mobilités professionnelles est possible.
Pour le bien être de la planète, passez à Beeway.