Qu’est-ce ?
Le nouveau Paquet automobile européen est un ensemble de mesures politiques et réglementaires dévoilé cette semaine (le 16 décembre 2025) par la Commission européenne pour soutenir la transition de l’industrie automobile vers une mobilité plus propre tout en préservant la compétitivité et les emplois en Europe.
Quel est son objectif ?
L’objectif est de concilier neutralité climatique à l’horizon 2050, innovation technologique et résilience économique du secteur automobile, qui emploie des millions de personnes et constitue un pilier industriel de l’Union européenne.
Que prévoit-il concrètement ?
Au cœur de ce paquet figurent des ajustements des normes d’émissions de CO₂ pour les voitures et les utilitaires : au lieu d’exiger une réduction de 100 % des émissions à partir de 2035, la proposition prévoit une réduction obligatoire de 90 %, les 10 % restants devant être compensés par l’usage de matériaux bas carbone (comme l’acier produit dans l’UE) ou de carburants « verts ». Cette approche donne plus de flexibilité technologique et permet à différents types de véhicules — électriques, hybrides ou même thermiques à faible émission — de rester sur le marché au-delà de 2035.
Le paquet inclut aussi des mesures pour faciliter la conformité aux normes avant 2035, comme l’introduction de « super-crédits » pour encourager la production et la vente de petites voitures électriques fabriquées dans l’UE. En parallèle, des objectifs nationaux pour les flottes d’entreprises visent à accélérer l’adoption de véhicules à émissions faibles ou nulles.
Les autorités européennes mettent aussi l’accent sur le soutien à la chaîne de valeur des batteries en Europe, avec des investissements programmés pour renforcer la production locale, ainsi que sur une initiative dite « automotive omnibus » destinée à réduire les contraintes administratives et à générer environ 706 millions d’euros d’économies annuelles pour les entreprises et les administrations.
Et le Beeway, dans tout ça ?
Au vu de la pénurie de châssis-cabines 100% électriques sur le marché et du maintien par la Commission européenne d’une forte courbe ascendante dans la décarbonation des mobilités, on peut présumer que ce Paquet de mesures n’influencera pas la demande en châssis-cabines électriques et modulables tels que le Beeway.
D’autre part, le Beeway a déjà pris un train d’avance sur les mesures imposées, par exemple en intégrant dans sa construction des matériaux recyclables et biosourcés à l’avenir, ainsi qu’une construction modulaire pour une réparabilité accrue et donc une durée de vie du véhicule particulièrement élevée.
Pour mémoire, le parc des utilitaires en Europe est vieillissant et nécessitera son remplacement dans les années à venir. Le Beeway est donc intéressant pour ce renouvellement surtout que son coût d’usage sera bien moindre par rapport à un équivalent thermique tout en réduisant à zéro ses émissions de CO2.

